Le monde du bâtiment et de l’habitat tient un rôle capital dans notre transition écologique. Vilogia n’y fait pas exception, et participe à créer des habitats plus durables, et écologiquement vertueux.
Président du directoire du Groupe Vilogia, bailleur social, aménageur et constructeur installé aux quatre coins de l’hexagone, Philippe Remignon s’est exprimé aux côtés de Frédérique Seels, Carlos Moreno, Jérémy Estrader et Pascal Boulanger, afin de présenter sa vision de la ville de demain, au World Forum for a Responsible Economy. Entretien avec le dirigeant de cette entreprise écologiquement et socialement responsable.
Qu’attendez vous du World Forum for a Responsible Economy ? Pourquoi avoir choisi d’intervenir ?
Tout d’abord, on attend du World Forum for a Responsible Economy de la visibilité. En tant qu’acteur économique de la construction d’une ville inclusive, on investit énormément dans la construction neuve et dans la réhabilitation, le plus possible de manière éco-responsable -pas seulement éco d’ailleurs, responsable. Avoir une plateforme pour le montrer est appréciable, en parler. Ensuite, on attend également des discussions, des rencontres pour pouvoir pousser les idées et les réflexions toujours plus loin. Par exemple, je ne savais pas que Carlos Moreno avait un laboratoire de recherche en lien avec ses calculs mathématiques, je trouve cela très interessant pour nos travaux.
En tant que président du directoire de Vilogia, le fait que votre entreprise soit reconnue comme écologiquement et socialement responsable, cela représente beaucoup pour vous ?
C’est une belle valeur de marque employeur, de prime abord. Notamment pour attirer les talents nécessaire à notre développement, et à notre de travail de proximité. Le fait d’avoir ce label attire bien plus les nouvelles générations, qui ont besoin de donner un sens à leur travail. De plus, comme nous travaillons en étroite collaboration avec les collectivités territoriales, il est fondamental qu’elles aient une opinion plus favorable de nous avant même de nous connaitre. C’est vrai pour toutes nos parties prenantes, certes, mais d’abord pour nos collaborateurs et les collectivités territoriales.
Avec la séance d’ouverture lundi soir, et cette conférence sur la ville de demain, on a vu quatre bailleurs sociaux montrer leur résultats en matière de RSE. Pensez vous que ce secteur d’activité est en avance par rapport aux autres ?
Je vais utiliser un terme que j’apprécie : finalement, la RSE, c’est dans l’ADN de Vilogia. Les autres bailleurs sociaux pourraient également le revendiquer, car quand le logement social a été inventé, à la fin du XIXème siècle, c’était d’abord et avant tout par des entrepreneurs qui se souciaient de la problématique du logement de leurs salariés, donc c’est déjà de la RSE avant même de la nommer. Le logement, c’est le réceptacle de tous les problèmes d’une famille. Dans notre métier, nous sommes responsables de la vie des gens, donc il existe une responsabilité qui va bien au-delà du strict métier de construire des contenants et de les gérer. Forcément, ce sont des questions, des thématiques qui en fait sont présentes à tout instant, au coeur de nos actions.
Henri DE DIESBACH