Pour atteindre les objectifs fixés en matière de changement climatique, de biodiversité et de dégradation des sols, un rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) appelle à tripler les investissements dans les solutions fondées sur la nature d’ici 2030 et à les quadrupler d’ici 2050.
Face au réchauffement climatique et à l’érosion de la biodiversité, le rapport souligne qu’il est aujourd’hui essentiel d’investir dans des actions durables qui améliorent la résilience des écosystèmes. Les solutions fondées sur la nature offrent une réponse pertinente face à ces enjeux. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), plus de la moitié du PIB mondial total « dépend partiellement ou fortement de la nature. Cependant, malgré l’intérêt croissant des gouvernements, des entreprises et des institutions financières, les investissements autour des solutions fondées sur la nature (SFN) restent insuffisants ». Si le monde veut atteindre ses objectifs, notamment en matière de changement climatique, de biodiversité et de dégradation des sols, les financements doivent tripler d’ici 2030 et quadrupler d’ici 2050. Cette accélération équivaudrait à un investissement total cumulé de 8 100 milliards de dollars. Parmi les financements attendus, sur cette projection, les solutions forestières représenteraient à elles seules 203 milliards par an, suivies par la sylvopasture (pratique d’élevage durable) avec 193 milliards annuels, la restauration des tourbières avec 7 milliards de dollars par an et la restauration des mangroves avec 0,5 milliard par an. Selon le rapport, les acteurs publics ont un véritable rôle à jouer, tout comme les acteurs privés : « les SFN représentent une opportunité pour les investissements du secteur privé dans la recherche de sources de revenus, afin de récolter les bénéfices d’une meilleure résilience, de réduire les coûts et d’améliorer leur réputation et leur objectif ».
Consulter le rapport : https://www.unep.org/resources/state-finance-nature