Quel a été l’élément déclencheur « Comment repenser les modèles d’entreprise face au changement climatique », Rodolphe Deborre revient sur ses motivations à prendre aujourd’hui la parole sur la scène du World Forum for a Responsible Economy.
Qu’est-ce qui vous (et Rabot Dutilleul) a amené à aborder aujourd’hui la refonte des modèles d’entreprise face au changement climatique ?
Pour Rabot Dutilleul, ça a été une décision personnelle des actionnaires familiaux, une véritable volonté personnelle de leur part. Pour ma part, je suis technicien, j’ai donc sans aucun doute été embauché pour opérer ce changement.
Pourquoi venir parler ici, au World Forum for a Responsible Economy, vous tient tant à coeur ?
Premièrement, parce que cela fait partie de mon travail. Ensuite, j’ai aussi eu la chance d’être invité ! Voilà maintenant 10 ans que je viens au World Forum for a Responsible Economy donc par habitude, j’aime bien parler sur scène et je pense qu’il est nécessaire d’opérer une sensibilisation franche, du fait de la réalité du sujet discuté ici. Je pense que je suis un bon client pour pouvoir faire ce genre de chose. En effet, je trouve qu’on utilise souvent des mots trop polis, trop doux, qu’il ne faut plus choquer les gens pour essayer de déclencher des réactions…
Qu’est-ce que vous attendez de la part des entreprises qui viennent d’assister à cette conférence ?
J’espère qu’elles feront exactement ce qui a été dit sur scène, c’est-à-dire transformer leur business model et modèles d’affaires ainsi que leurs activités pour décarboner, et lutter contre le changement climatique. On commence souvent par les actions les plus simples, et ça me va très bien, car le but, c’est avant tout de commencer. Quand on commence un footing, il ne faut pas commencer par un marathon, mais plutôt par s’acheter une paire de basket. Le plus simple pour une entreprise c’est bien souvent de transformer son outil de production, donc son bâtiment, et ça tombe bien pour moi, je les rénove, les bâtiments !
Pour finir, quel est le message que vous aimeriez faire passer aux nouveaux talents ?
Ne faites pas comme vos parents. Voilà, clair, net et précis.
Propos reccueillis par Anaïs Amblard